Le programme Erasmus


Erasmus est non seulement le nom (Érasme) d’un humaniste hollandais mais signifie également European Region Action Scheme for the Mobility of University Students (mon Dieu que c’est compliqué). Tout ça pour dire que c’est un programme d’échange universitaire d’un à deux semestres qui permet d’effectuer des cours ou un stage dans une université partenaire à la notre qui existe depuis 1987 et a donc fêté ses 25 ans cette année. Le programme est accessible à toutes personnes inscrites dans l’enseignement supérieur et répondant aux critères de participation fixés par l’université d’origine pour le départ et l’université d’accueil pour l’intégration au cursus. On peut grâce à ce programme effectuer 1 semestre de cours, ou un semestre de stage, ou deux semestres de cours, ou deux semestres de stage ou un semestre de stage plus un semestre de cours…

On peut partir en Erasmus à partir de la 3ème année de licence pour 3 mois minimum jusqu’à un an maximum dans 33 pays : les 27 Etats membres de l’UE, les 3 candidats officiels à l’adhésion (Turquie, Croatie, Macédoine) et les 3 pays de l’AELE (Islande, Liechtenstein, Norvège) pour peu qu’il y ait dans ces pays une université qui ait signé un accord avec la vôtre et que vous soyez résident dans un de ces 33 pays.

Il faut savoir que les démarches pour partir en Erasmus débutent un an avant le départ. On ne peut pas se lever en juin et dire « Je pars un an en Allemagne en septembre ». Pour partir en septembre 2012, je dois rendre mes dossiers de candidature avant le 5 janvier 2012. Pourquoi ? Parce que partir à l’étranger ça se prépare. Déjà, il faut le temps de sélectionner les dossiers, ensuite, il faut que l’université française se mette d’accord avec l’université étrangère et qu’on choisisse les cours que l’on veut suivre (et Dieu sait que les démarches administratives universitaires sont pénibles), puis on doit effectuer toutes les démarches relatives à notre départ en ce qui concerne le logement, la santé, l’inscription à la fois dans l’université française et dans l’université d’accueil – enfin, bref, ça prend un petit moment !

Le gros avantage de ce programme est de pouvoir à la fois bénéficier de la bourse Erasmus et en plus de pouvoir toujours percevoir la bourse d’étude nationale puisqu’on reste inscrit dans notre école ou université d’origine. Et encore en plus, je peux bénéficier d’une bourse à la mobilité internationale délivrée par ma région à hauteur de 380 € par mois (bizarrement, j’aime bien Rhône-Alpes !) ce qui, mis bout à bout représente quand même une somme non négligeable. De la même manière, on ne paye pas les frais d’inscription de l’université d’accueil. D’autre part, suivant les villes et les pays choisis, des chambres pour étudiants Erasmus sont réservées d’office dans les cité universitaires, ce qui est très agréable parce que la question du logement est quand même assez cruciale.

Il n’est normalement pas nécessaire de parler la langue du pays d’accueil quand on part avec ce programme. La plupart des étudiants choisissent d’effectuer leurs cours en anglais dans l’université d’accueil, c’est pour cela que beaucoup partent en Europe du nord et de l’ Est, car c’est un moyen de découvrir une autre culture sans être vraiment handicapé pour s’intégrer. Néanmoins, pour les pays comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, le Royaume Uni, l’Irlande ou même la France – ayant respectivement l’allemand, l’espagnol, l’anglais et le français comme langue officielle – il peut être demandé à ce que le candidat ait déjà un certain niveau ou qu’il participe à des cours de langue, puisque les universités considèrent que se sont les langues « de base » qu’on apprend à l’école. Cela dit, comme je l’ai dit plus haut, rien est obligatoire, tout dépend des conditions d’envoi et d’accueil de vos universités. Attention : pour étudier dans une université anglaise, il faut souvent un certificat de niveau de langue de type TOEFL et dont il faut prendre en compte le temps de préparation. Renseignez-vous ! Par exemple, pour étudier à la Hochschule Heilbronn en cursus de master, il faut avoir passé l’IELTS ou le TOEFL et avoir obtenu un score minimum.

En ce qui concerne le choix des universités : il est libre. Il faut juste faire attention à ce que l’université que vous avez choisie a bien signé un accord avec la vôtre et que les disciplines qui y sont enseignées correspondent à ce que vous voulez faire (étant étudiante en langues, je ne peux pas décider d’aller étudier la médecine – ça parait logique). En général, le Bureau des Relations Internationales de votre établissement a plusieurs dépliants en stock et/ou un site internet pour vous aider dans vos démarches. Après, si vous remplissez les conditions ci-dessus, le choix des universités est libre et je vous conseille de ne pas les choisir au pif « parce que c’est une belle ville » mais plutôt d’aller voir leurs sites pour voir les cours qu’ils proposent (il y a souvent une version anglaise). Par exemple, j’aurais adoré aller étudier à Berlin mais aucun cours ne correspondait à ce que je voulais faire donc j’ai du me rabattre sur autre chose à savoir Heilbronn, Leipzig et Freiburg im Breisgau, car ce sont des universités qui proposent les langues et/ou de la traduction dans leurs cursus  de master.


Sources : freiburg-me-voilaToute l’EuropeWikipédia. Allez aussi voir le site de l’Etudiant ici et , ils ont pas mal d’infos, et le site dédié au programme Erasmus ici

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