jeudi 8 août 2013

Semaine 48

Lundi 05 août :

La fin est tellement proche... Je suis rentrée avant hier de mon camp scout et depuis, on peut dire que j'ai le moral au fond des chaussettes. Non pas que ça se soit mal passé, au contraire, c'était génial ! C'est juste passé beaucoup, beaucoup trop vite pour que j'aie pu en profiter comme il se doit. Du coup, prenant conscience que je n'ai plus que 11 petits jours à passer à Heilbronn, j'ai décidé d'annuler mon séjour à Berlin prévu depuis l'hiver dernier. En effet, j'ai envie de passer le plus de temps possible avec mes amis ici que je ne reverrai pas de si tôt. Berlin sera toujours là, les bâtiments ne vont pas disparaître d'un coup de baguette magique et j'aurai tout mon temps d'y retourner plus tard. Je me sens tellement démotivée depuis samedi... Alors qu'on était devant le local scout et qu'on a dit au revoir aux jeunes, les larmes me sont très vite montées aux yeux parce que je savais que ça y est, c'était la toute dernière fois que je voyais notre local, la toute dernière fois que je voyais les jeunes avec qui j'avais passé un an. Ils vont tous tellement me manquer... Le dernier soir du camp, je leur ai dit que c'tait mon dernier soir et que je les aimais tous beaucoup. A la fin de mon discours, ils m'ont applaudie. Je leur ai fait signer un Tshirt que j'avais apporté, pour avoir un souvenir. Plus la date du 16 août se rapproche, plus je le vis mal et je sens que ça va être dur de quitter tout ça. Je n'ai aucune envie de partir. Vraiment aucune. 

De plus, j'ai depuis samedi dernier d'intense douleurs dans le genou gauche, tout comme l'année dernière avant que je ne commence mes séances de kiné. En fait, mes rotules étant légèrement inclinées de biais, les os frottent là où ils ne devraient pas se toucher et ça fait extrêmement mal. J'ai bien essayé de rester allongée, mais rien n'y a fait. Hier j'ai fait mes exercices de kiné que j'ai délaissés depuis quelques semaine, j'ai porté des baskets avec mes semelles orthopédiques toute la journée, mais j'ai encore mal. Et ça me fait chier. C'est en partie dû au fait que je ne porte que des sandales cet été à cause de la canicule et qui dit sandales dit impossibilité de porter mes semelles orthopédiques. Voilà la deuxième raison pour laquelle j'ai annulé mon séjour à Berlin. J'aurais dû énormément marcher en quelques jours et je ne suis aps certaine que mes genoux m'auraient portée plus longtemps. Alors pendant cette semaine, je vais essayer de rester au calme voire alitée le plus possible pour éviter d'aggraver la situation.

Cette vidéo me fait pleurer comme une truie depuis 20 bonnes minutes...

Vendredi soir et samedi soir, deux de mes co-chefs organisent leurs soirées d'adieux car eux aussi partent à l'étranger, tous les deux aux Etats-Unis, un pour ses études et une pour être fille au pair. Rien que de me dire que vendredi et samedi sera la dernière fois que je les reverrai tous, je me sens déjà mal. Je ne pensais pas que le temps pouvait passer aussi vite. J'ai tellement envie de l'arrêter, j'ai envie que mes vacances à Heilbronn durent pour toujours. Et puis cette histoire de coup de coeur pour mon co-chef n'arrange pas les choses. Bien qu'il ne se soit rien passé pendant le camp, il a été d'une telle douceur et d'une telle gentillesse (c'est définitivement le garçon le plus gentil du monde) que je vais avoir bien du mal de le quitter. Je n'ai plus les idées très claires je crois alors j'imagine des signes où il n'y en a peut-être pas (à moins que ?) et ça m'épuise. Voyez par exemple, je lui ai envoyé un message Facebook pour savoir s'il pouvait m'emmener à la soirée de vendredi, il l'a vu mais ne m'a pas encore répondue et je me fais des films. Je crois qu'il faut que j'arrête. Par exemple, il a demandé sur le groupe Facebook de notre groupe scout qui aimerait aller à la piscine, j'ai liké son post, je suis allée à la piscine et il n'était pas là. En lui envoyant un message pour lui demandé si c'était toujours bon, il a répondu dans la minute qui a suivi "Je ne peux plus venir :(". Avant de lui envoyer mon message, j'étais à deux doigts de croire qu'il m'avait posée un lapin. Et là, je suis en train de psychoter en me demandant s'il n'a pas pu venir parce qu'on aurait été tous les deux ou bien s'il y  aune autre raison. Je me doute bien qu'il y a une raison mais c'est pour vous dire à quel point ça va mal dans ma tête.

Ah et à cause de la canicule, il fait tellement chaud que je n'ai pas pu m'endormir avant trois heures du matin. Joie. Demain, c'est l'heure de mon dernier bilan. Si je pleure, ne vous étonnez surtout pas.

Mercredi 07 août :

Lundi matin, vers 9 heures et alors que j'étais en plein sommeil, j'entends frapper à la porte puis des clés tourner dans la serrure. C'était le concierge. Le temps d'enfiler un grand Tshirt, je me précipite et là, il m'explique que "Oui il parait que votre cuvette de WC fuit". Alors même au saut du lit et les neurones dans le brouillard, je suis encore un tant soit peu lucide et jamais ma cuvette de WC n'a fui. Il me montre alors le papier et je vois effectivement mon numéro de chambre mais la mention "Gustav-Berge-Haus" à côté. La Gustav-Berger-Haus, c'est la résidence étudiante d'à côté. Il s’est trompé de chambre, donc. Un lundi. A 9 heures. Il était tout mal (il est nouveau) alors j'ai essayé de lui dire avec toute l'amabilité que je possède au réveil que ça n'était rien.

Sinon, lundi soir et hier matin, j'étais vraiment pas bien. Toute nostalgique et triste. Et puis hier en début d'après-midi, alors que je me réveillais de ma sieste, je reçois un message d'une copine scoute qui me dit qu'elle a une place de libre dans sa voiture et qu'on va au lac (avec d'autres scouts). Sur place, je retrouve mon coup de coeur et sa soeur. Voyez comme tout s'est super bien goupillé. C'était vraiment une chouette après-midi. Bon, il est tombé un orage cataclysmique ascendant tempête tropicale à peine une heure après notre arrivée donc on n'a pas eu le temps de nager beaucoup mais c'était quand même chouette. Je n'étais jamais allée au Breitenauer See, en plus, le lac à côté de Heilbronn. En fin d'après-midi, début de soirée, on est tous allé chez le co-chef qui m'a tapé dans l'oeil pour regarder des films et dîner. C'était vraiment une super soirée. Bon par contre, je ne suis pas sure qu'il puisse se passer quelque chose entre nous (je pars dans neuf jours je vous rappelle) (bordel) mais, MAIS, il y a des signes qui me font dire que : y'aurait moyen ma chère LucetteEntre autres : c'est le seul à se souvenir de la date exacte de mon départ et il la prononce à chaque fois de manière super triste ou bien le soir où on a dormi tous les deux à dix centimètres l'un de l'autre dans une tente vide et qu'il m'a demandée si "on" allait se coucher. Ou bien le massage de foufou à l'avant-dernier jour du camp (j'ai décidé que c'était le meilleur massage de ma vie). Ou bien quand il a tenu à me préciser qu'il avait un lit deux places chez lui. Je crois que je vais écrire dans un carnet tous les trucs mignons qu'il m'a dit ou fait, pour pouvoir les relire que ça n'ira pas super bien... En bref, pour en revenir à mes moutons : j'ai bien fait d'annuler mon séjour de quelques jours à Berlin pour profiter de mes copains d'ici. On ne dirait pas comme ça, mais ces moments au lac et hier soir, ils sont précieux. Parce que neuf jours hein, quand même...

Sinon, minute zoologie. Lundi, j'ai fait ma lessive. A moins que ce ne soit dimanche ? Bref. Un papillon de nuit avait élu domicile dans mon couloir et comme ma porte d'entrée est située en face d'un néon, ben devine : il était en pleine bourre à voler comme c'est pas possible. Je HAIS les papillons de nuit. Déjà parce que c'est inesthétique. Bref, j'ai finalement réussi à aller et venir sans qu'il ne s'introduise chez moi. Hier, en descendant chercher mon courrier, j'entends POC POC POC contre le néon. Non seulement le papillon de dimanche/lundi était toujours là, mais en plus il avait ramené deux copains : un petit et un ÉNORME. Genre cinq centimètres de diamètre quand il était replié, pour vous donner une idée du morceau. Dégueulasse. Du coup, j'ai passé la journée d'hier à ramper dans mon couloir, ouvrir la porte à genoux et me précipiter à l'abri chez moi. Heureusement que mes voisins ne sont plus là.

Ce matin, les papillons avaient disparu. La personne suffisamment charitable pour les avoir chassé a toute ma gratitude. Ce matin, je me suis rendue compte au réveil que j'avais oublié d'ôter mes lentilles hier soir et je suis allé faire du shopping pour préparer un peu la rentrée. Butin : des bottines à talon, un jean gris, une blouse en soie blanche, un nouveau sac de cours qui fait "adulte" (plus adulte que ma besace Eastpack ou mon sac à dos Décathlon) parce que j'ai quand même 22 ans et je vais devenir prof stagiaire, et une ceinture marron en cuir naturel. Et ce soir, on va au resto entre Erasmus pour le départ demain d'un pote américain. J'ai aussi préparé un carton de fringues... Ma coloc qui a déménagé la semaine dernière m'a laissée un carton vide qu'elle n'a pas utilisé. Elle m'a aussi laissé un appart super giga propre (punaise, j'ai oublié qu'on pouvait voir à travers les vitres de la cabine de douche) et du beurre de cacahuètes importé des USA. 

Anecdote frigo : à mon retour de camp, j'ai voulu manger des tartines de confiture. Je crois que le pot est resté au frigo bien plus longtemps que je ne le pensais : à l'intérieur, il y avait des poils. Encore quelques jours et le pot aurait eu des pattes et il aurait pu se déplacer tout seul...

Jeudi 08 août :

Je ne sais plus si je l'ai dit ni où mais j'ai écrit dans un petit carnet tous les trucs mignons qui se sont passés avec mon crush depuis le début. J'en ai listé 47. Oui ça fait beaucoup, surtout si on considère que tout a commencé vraiment il y a un mois et demi. Je ne perds pas l'espoir de voir les choses s'accélérer demain soir ou bien samedi. 

Sinon, hier soir, je suis allée au resto avec d'autres Erasmus pour fêter le départ d'un pote américain. Juste après avoir terminé ma vidéo bilan, une copine nous envoie un message commun sur Facebook qui disait en substance que : "Dites, j'ai parlé avec mes collègues du resto où on va et ils m'ont dit que c'était un des meilleurs restos de la ville alors il faut se saper bien". Moi qui pensait y aller en Tshirt et short en jean... Du coup, gros vent de panique. En un peu moins d'une heure, j'ai dû trouver une tenue un peu chic, ce qui n'est pas chose aisée. J'ai bien des robes mais qui font vraiment bal de promo. Alors j'ai opté pour une jupe courte noire en dentelle que j'ai portée à Noël dernier, la blouse en soie blanche achetée le matin même et les bottines à talons fraîchement achetées aussi. Les garçons, eux, avaient sorti le costard. Je vous jure que oui. On était tellement chic qu'on a pris des photos de nous devant le resto. Pour une peu, on aurait dit qu'on était invité à un mariage.

Le resto ? Le Ratskeller. J'ai l'impression que les Ratskeller sont des institutions en Allemagne. En effet, ces restaurants sont situés au rez-de-chaussées des mairies. En tout cas à Heilbronn et à Rostock, les deux seuls Ratskeller que j'ai vus. J'ai mangé une Schnitzel (escalope panée) de porc, accompagnée d'une salade de saison et de pommes de terre sautées. Je ne suis pas critique gastronomique mais c'était très bon et pas trop cher (18 € pour une boisson et le plat), le décor assez chic. Cependant, on était les seuls a être habillés comme des pingouins. Au moins c'est bien, j'ai appris à assumer à la fois mon corps (et surtout mes jambes que je déteste) et de porter une jupe courte sans collants et avec des chaussures à talons. Je confesse cependant que je ressemblais à une hotesse de l'air et/ou à une escort girl. D'ailleurs, une copine coréenne m'a demandée face à mes talons si 1) j'avais l'habitude et si 2) j'avais mal aux pieds. J'ai répondu non aux deux questions et elle me fait "Ha oui, mais t'es française ça doit être pour ça". Raaah les clichés je vous jure... Pourquoi les françaises seraient plus aptes à porter des talons que les autres ? Ensuite, nous sommes allés manger une glace puis boire un verre dans un bar.

Sinon, je n'ai pas fait grand chose de ma journée. A part me vernir les ongles de pied en orange sanguine et ceux des mains en turquoise (c'est à dire que je sors demain soir quoi) je veux dire... Ah si, je suis allée à la pharmacie demander du désinfectant. Desinfektionsmittel que j'ai massacré en Desinfizierungsmittel. Ce dernier mot n'existe pas. Bref. La nana me regarde genre "Mh... mokay... pour quoi ? Les mains ou la peau ? Genre parce que vous vous êtes blessée ?" Alors voilà, la prochaine fois, j'essayerai d'être un chouilla plus précise. 

Mon Dieu, quelqu'un fait à bouffer par chez moi et ça sent trop bon.

Samedi 10 août :

Ma soirée d'hier ne s'est pas du tout passée comme prévu. A la base, je devais aller à une soirée en voiture avec mon crush, qui devait par la même me ramener. Ce qui aurait été propice à un rapprochement éventuel. Sauf que : ses parents partaient en vacances et ont donc pris la voiture. Donc c'est une autre copine qui nous a emmenés. Et ramenés. Chié. Bon j'ai eu un câlin d'au revoir mais peu importe... Aujourd'hui on va à une autre soirée ensemble en vélo. Il me prête le vélo de sa soeur. Donc qu'est ce que ça veut dire ? Que je vais le revoir demain au moment de lui rendre. Surtout qu'il est seul à la baraque. Au final, peut-être qu'on va y arriver ?

Hier pendant la soirée, je soupçonne certains gens de savoir qu'il y a baleine sous caillou entre nous. Alors qu'on discutait des petits couples entre nos jeunes scouts ("Haaaan pis tu sais quoi ? Ben je crois que je les ai vus se prendre la main quand on a regardé un film chez toi !" "Naaaaaaaaan, juuuuuuuuuure ?"), un pote de mon crush sort "Ouais, moi je spécule sur machin et bidule. Ou sur *prénom de mon crush à insérer ici* et Marine". Un ange passe. Un ange obèse. Au secours. Heureusement qu'il faisait sombre. Je ne sais plus trop comment j'ai réagi. Je crois que j'ai rougi/baissé les yeux/mordu ma lèvre. Je me suis liquéfiée. Grand silence. Les secondes sont devenues des heures. Et là mon crush sort "Non mais non, enfin, qu'est-ce-qu'il raconte ?". Je ne sais pas comment interpréter ça. Mais si un de ses potes a fait la remarque, je pense qu'il y a quelque chose de son côté aussi. Peut-être qu'on va finir par y arriver ?

Sinon, pas grand chose de nouveau. On a dépassé le seuil critique : je quitte Heilbronn dans six jours et c'est la dernière fois que je vois tous mes copains ce soir. La patate.

Dimanche 11 août :

Cette nuit, ou plutôt ce matin, je me suis réveillée à neuf heures et quelque à cause de démangeaisons. Je me suis faite piquer à trois reprise (épaule, bras, dos) par un insecte anonyme. Bon, soit. Ça fait chier parce que ça gratte, pique et ça fait mal. Mais ça fait encore plus chier quand on sait que je ne l'ai pas retrouvé. Ni dans mon lit, ni par terre, nulle part. Je penche pour une piqûre de taon. Saloperie.

Sinon, il faut croire que j'étais vannée... Je me suis allongée sur mon lit vers 15h30 en croyant juste m'assoupir "quelques minutes". J'ai pioncé comme un loir jusqu'à très exactement 20h02. C'est vrai que je manquais de sommeil mais je ne pensais aps que ça serait au point de dormir plus de quatre heures en plein après-midi ! Enfin, ça m'a fait beaucoup de bien. Ce matin, j'ai eu un peu peur en voyant mes cernes dans le miroir de la salle de bains...

Sinon, pas grand chose sous le soleil. Depuis quelques jours il fait beau mais beaucoup moins chaud je crois qu'on a perdu dix degrés et ma foi, c'est pas plus mal. L'ombre du 15 août se profile à l'horizon, date à laquelle en général le temps se gâte vraiment et nous rappelle que la rentrée n'est plus très loin.

Hier soir, je suis allée à la soirée d'une de mes co-cheftaines qui part dans quelques jours aux Etats-Unis. C'était bien. Super triste & émouvant, mais bien. Elle a reçu pas mal de cadeaux, on a fait un barbecue puis on a chanté autour du feu, comme en camp. (D'ailleurs, mon article bilan sur mon camp d'été arrive) C'était mignon parce que c'était la dernière fois qu'elle avait l'occasion de revoir tout le monde avant son départ, tout comme ça a été le cas pour moi aussi. Alors au moment de dire au revoir, on a beaucoup pleuré, on s'est dit qu'on allait se manquer, que ça avait été chouette de se connaître. Et puis il y a aussi eu toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites, étouffées par les larmes mais qui se sont ressenties dans nos étreintes. Rien que de l'écrire j'ai les larmes aux yeux, tiens. 

Ce qui a été adorable aussi, c'est qu'ils m'ont tous fait une surprise. En effet, pour moi aussi c'était un peu ma soirée d'adieux. Alors, à un moment, je les ai tous vus disparaître dans la cuisine puis, en ayant profité pour aller aux toilettes, ils ont vite (très vite) changé de sujet en me voyant revenir. C'était chou. Ils se sont grillés, mais c'était chou quand même. J'ai eu une carte signée, une carte que quand tu la grattes elle sent le feu de bois, et un pull de la DPSG, notre mouvement de scoutisme. Je jure qu'au moment de dire merci j'ai eu la larmichette à l'oeil. D'ailleurs, sur la carte, ils ont précisé qu'il fallait que je revienne les voir. "Avec des points d'exclamation pour être sure que tu viennes". Adorable je vous dis. On m'a aussi donnée un CD avec les photos du camp d'été dessus.


Sur la carte : "Est-ce que tu connais l'odeur du feu de bois ?"
Ma housse de couette va trop bien avec le pull !

Sinon, je suis allée et revenue de la soirée avec le vélo de la petite sœur de mon crush. Vélo qui a été repeint en rose et auquel elle a attaché des grosses pâquerettes sur le panier. Il est toujours dans ma chambre car je ne voulais pas le laisser dehors toute la nuit (surtout que je n'ai pas de cadenas) et j'attends de pouvoir lui rendre. Il ne s'est rien passé hier, même s'il a été adorable & gentil mais j'aime bien cette idée de le revoir après tout le monde pour lui rendre son vélo. En parlant de ça, je vais essayer d'organiser une sortie la semaine qui arrive pour dire moi aussi au revoir à tout le monde. Mine de rien, ma mère arrive jeudi quoi. JEUDI.

Devant cette échéance, j'ai commencé à faire du rangement aujourd'hui. J'ai trié le bordel qui a envahi mon bureau en un an, j'ai rangé mon imprimante dans son carton et j'ai balayé un peu. Il faut savoir que je passe l'immense majorité de mon temps assise à mon bureau alors forcément, j'en ai accumulé du bazar. Mais là, ça y est, la paperasse est toute bien rangée  dans des pochettes et classeurs comme il faut. Pfiou... JEUDI quoi.

6 commentaires:

  1. Tu peux enfin profiter de ta ville d'adoption en toute liberté, et de tes amis mais tu décomptes les jours, ça ne doit pas être évident à vivre, ces sentiments de joie et de nostalgie. Profite du mieux que tu peux de ta semaine ! ;)

    Et pour les rotules, je compatis, j'ai EXACTEMENT le même problème (typiquement féminin d'après mon docteur). J'ai même eu la joie de connaitre deux luxations de rotules, dont une arrivée vraiment "dans une situation normale" (=sans choc ni accident). Les pires douleurs de ma vie. Depuis, je vis comme toi, dans la crainte, dès que mes rotules se manifeste en l'absence de mes semelles orthopédiques...

    Bonne semaine ;)

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    1. Non mais c'est fou ce problème de genoux ! Ça m'a pourri la vie pendant deux ans jusqu'à ce que je consulte l'année dernière. Et puis là, comme j'ai oublié mes exercices de kiné depuis plusieurs semaines, je les fais tous les jours depuis mon retour de camp pour compenser...

      Bonne semaine à toi aussi ;)

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  2. Dommage que tu n'ai pas pu être seule avec lui :/ Mais bon, je crois en toi pour ce soir ! Faut parfois pas trop prévoir : mon copain et moi, avant de se mettre ensemble, on avait prévu d'aller au ciné, il m'avait invité et tout. J'avais compris qu'il voulait qu'on sorte ensemble et accepte donc son invitation. Il passe donc me prendre à la gare. Dix minutes plus tard, son moteur crache de la fumée : voiture fichue. On ne va donc pas au ciné car on a plus de véhicule et je me dis qu'il ne se "passera rien" ce soir-là. Sauf qu'on a fini la soirée dans un charmant petit parc et que ya eu un feux d'artifice peu après notre premier baiser. Bref, c'était encore mieux que si on avait suivi le bete plan du ciné... Je crois en toi !

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    1. Pas faux... Bon au final, il a été gentil & mignon & adorable mais il ne s'est rien passé.

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  3. C'est vraiment adorable pour la carte. Elle doit vraiment sentir bon, je ne connaissais pas ce système mais c'est vraiment un beau cadeau !

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    1. Moi non plus je ne connaissais pas ! C'est vrai que c'est une super bonne idée de cadeau, surtout si tu peux créer différentes odeurs en fonction des occasions !

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